Lors de cette rencontre, Pablo Garzotti a retracé l’historique des relations entre les deux blocs : un long parcours où les changements d’interlocuteurs (fonctionnaires et chefs d’Etat arrivés en fin de mandat) n’ont pas manqué tout comme l’émergence de nouvelles problématiques telles que la déforestation et la promotion de l’industrie. Ont été signalés aussi les difficultés qui subsistent: les clauses-miroirs non seulement au sein de la filière agricole mais aussi en matière d’énergie et celles qui découlent des différences entre les réglementations des deux blocs.

Parmi les bienfaits attendus : un environnement plus favorable aux investissements chez les pays du MERCOSUR, la libéralisation des services, un accès plus facile aux marchés pour les PME… Enfin, le tableau tout en nuances présenté avec maîtrise par notre orateur ne doit pas faire oublier que la mise en place de l’Accord UE-Mercosur est, aujourd’hui plus que jamais, un choix géostratégique.